Les entrepreneurs qui souhaitent développer rapidement leur présence digitale font souvent appel à WordPress. Ce CMS (content management system) ou “système de gestion du contenu” en bon français, offre toutes les fonctionnalités nécessaires pour créer un site vitrine, un blog, une e-boutique ou tout ça à la fois. De grandes marques telles que Renault, Playstation ou Walt Disney l’utilisent… et même… la Maison Blanche !
Mais avant de parvenir au top niveau des sites WordPress, il y a, comme qui dirait, du travail ! À commencer par un effort sur ce qui fait en grande partie l’identité numérique d’une société : les visuels ! En effet, leur impact affecte aussi bien le comportement des internautes que les algorithmes des moteurs de recherche.
Voici donc quelques conseils quant à l’approche graphique de vos contenus sur WordPress : suivez le guide pour mieux promouvoir votre image de marque sans vous mettre des bâtons dans les roues en matière de référencement naturel !
Quels sont les leviers SEO concernés ?
Lorsque vous rédigez des articles, des fiches produit ou des landing pages, vous allez vouloir produire le meilleur contenu possible, adapté aux besoins de vos personas.
Outre l’habillage de fond et les éventuelles publicités qui jalonneront vos pages web, les visuels endossent, à ce titre, un double rôle…
Un important facteur de ranking
Aujourd’hui, afin d’inciter les créateurs de contenu à enrichir leurs publications, les moteurs de recherche valorisent l’approche multimédia : audio, vidéos, illustrations, etc..
Les images – relativement faciles à réaliser et à optimiser – indexées dans Google Image, Bing Images et autres vous donneront donc un petit coup de boost, car votre contenu sera perçu comme étant plus qualitatif.
En outre, les images sur WordPress embarquent des balises title (titre) et alt (texte alternatif en cas d’échec de chargement de l’image), crawlés par les bots d’exploration au moment où ils parcourent une page.
C’est une excellente occasion de rajouter un mot-clé principal ou secondaire afin de moduler la keyword density, un indicateur essentiel en SEO sémantique.
Un atout UX indispensable
L’UX, ou expérience utilisateur, est devenu un pilier de la conception web. La technique consiste à adopter le point de vue d’un internaute pour répondre au plus près de ses besoins.
Une meilleure expérience de lecture
On en conviendra sans mal, les images améliorent l’expérience de lecture. Les utilisateurs profiteront d’une respiration entre deux paragraphes, et se figureront mieux votre propos si vous l’illustrez grâce à des photographies, des schémas, etc.
Vous pouvez ainsi prolonger l’attention accordée à vos articles, ce qui augmente la durée des sessions (un autre bon indicateur SEO !).
Un levier de navigation
D’autre part, les images, au même titre que les textes, peuvent servir d’élément cliquable dans lesquels on peut insérer des liens dofollow, que ce soit pour votre maillage interne ou pour orienter un lecteur vers une page pertinente d’un site tiers.
En plus d’améliorer votre profil de backlink auprès des moteurs de recherche, vous pouvez opter pour un visuel qui incite au clic !
Un coup de pouce vers la conversion
Enfin, dans le cadre du e-commerce, les visuels sont évidemment indispensables, afin de renseigner vos utilisateurs sur les détails de vos produits.
Les images rassurent et donnent envie, c’est pourquoi elles doivent être soignées. Il y a donc un enjeu de conversion non négligeable dans ce cas !
Quels sont les risques SXO à surveiller de près ?
Si les images apportent de la diversité et un certain éclairage à votre contenu, elles peuvent néanmoins devenir problématiques si on les implémente n’importe comment.
Augmentation du temps de chargement et mauvaise stabilisation des pages
Une des bêtes noires des référenceurs, c’est bien les temps de chargement trop longs, facteur principal d’un taux de rebond élevé. Pour rappel, le taux de rebond désigne, sur x visites, le nombre de fois où l’internaute rebrousse chemin avant que la page ait fini de s’afficher.
D’autre part, parmi les Core Web Vitals, on trouve le CLS (Cumulative Layout Shift), un indicateur de stabilisation de la mise en page. En effet, si cet aspect est mal géré, un élément graphique peut sauter d’un emplacement à l’autre, ce qui interrompt la lecture de la page et occasionne de fausses manipulations. En termes d’UX, il n’y a pas pire !
Responsive design : ne perdez pas vos visiteurs sur mobile !
Le responsive, c’est la capacité d’un site à s’afficher sur différentes tailles d’écran : téléviseur, ordinateur portable, tablette, smartphone, etc. Si votre site n’est pas responsive, l’implémentation des images peut générer des atrocités visuelles, qui feront fuir vos visiteurs !
Or, le support mobile peut aisément représenter la moitié de votre trafic ! En conséquence, vous aurez besoin de standardiser les dimensions de vos visuels pour un affichage lisible sur tout type de dalle.
Vol d’images et préjudice au référencement
Le dernier point à surveiller concernant les images de votre site web, c’est leur circulation sur le World Wide Web. Aujourd’hui, il est extrêmement facile d’aller récupérer du contenu graphique non libre de droit sur Google Image et de l’utiliser impunément à son profit.
Certes, la crainte du duplicate content peut avoir un effet dissuasif, mais si une seule image est intégrée dans un contenu entièrement original, inédit et solide selon les critères du E-E-A-T (Experience – Expertise – Authority – Trust), Google n’ira certainement pas l’enfouir à la 10ème SERP d’un mot-clé.
Dans le cas où une page avec une image dupliquée passe devant un concurrent au visuel identique, on parle de préjudice au référencement. Heureusement, il est possible de régler cela à l’amiable, en contactant le webmaster impliqué, en négociant une citation accompagnée d’un backlink – ce qui vaut mieux qu’une simple suppression -, ou un tarif exceptionnel d’exploitation d’image.
Quels types de visuels utiliser pour agrémenter vos contenus ?
Il est recommandé de varier les visuels, tout en gardant une certaine cohérence avec votre charte graphique. Pour dynamiser vos contenus, vous pouvez intégrer :
- une vidéo YouTube (tutoriel, conférence, etc.), si possible lisible sans le son (motion design, sous-titres, etc.) pour que l’utilisateur puisse la consulter n’importe où et sans avoir à ouvrir un nouvel onglet ;
- des photos ou des dessins pour une meilleure immersion ;
- des schémas et infographies, afin d’accompagner une explication un peu trop velue ;
- des memes et des GIF, pour apporter de la légèreté, de la fraîcheur, voire un brin d’ironie sur presque tous les sujets ;
- des tweets de personnalités reconnues dans un domaine, souvent efficaces pour les arguments d’autorité.
- etc.
Comment trouver et/ou créer des visuels ?
Tout va dépendre de ce que vous cherchez à illustrer, mais voici quelques pistes à explorer :
- la photographie (smartphone ou appareil photo) avec ou sans retouches, très importante pour la plupart des commerces ;
- la capture d’écran (retouchable également), très efficace pour illustrer une manipulation sur un site ou une application ;
- la banque d’images libres de droit, gratuite (Freepik, Pexels, Pixabay, etc.) ou payante (iStock) ;
- les logiciels de création tels que Canva, qui embarquent leur propre banque d’images ;
- l’intelligence artificielle (Dall-e), ce qui peut vous demander un peu de pratique pour formuler les bons prompts.
Comment optimiser des images pour le SEO ?
Une fois que vous avez votre contenu proprement dit, encore faut-il qu’il s’intègre parfaitement à votre site web, sans interférer avec son bon référencement.
Balise title, balise alt et légende
Habituez-vous dès le début à intégrer un titre à vos images, lequel sera identique à la balise alt, qu’il s’agira de remplir également. Décrivez simplement le contenu de l’image en intégrant un mot-clé en rapport avec votre publication. C’est simple, donc… faites-le ! Et avec l’éditeur de textes alternatifs de SEOKEY, c’est encore plus simple !
Pour une meilleure UX, vous pouvez également légender vos visuels, afin d’y apposer une remarque ou une source, le cas échéant. Cela renforcera la crédibilité de votre blog.
Compression des images
Les belles images en haute définition sont toujours plus appréciables pour améliorer un contenu, mais cela signifie immanquablement des fichiers plus lourds, donc plus difficiles à charger.
C’est pourquoi plusieurs plug-ins (WP Smush, ShortPixel, EWWW, etc.) ont émergé sur WordPress, capables d’alléger vos visuels en conservant une qualité optimale sous divers formats (PNG, WebP, JPEG, etc.).
Fixer les bonnes dimensions
Afin de prévenir tout problème d’affichage, il est préférable d’uniformiser les dimensions de vos images. Faites en sorte que les visuels ne prennent jamais tout l’écran, quel que soit le support (desktop, mobile, etc.) et qu’ils s’alignent harmonieusement avec la partie texte.
WordPress vous permet de préenregistrer des dimensions standard via les réglages de la médiathèque, dans lesquels vous pouvez saisir la largeur et la hauteur souhaitées. Le CMS s’occupera ensuite de redimensionner vos images si elles ne collent pas au pixel près au canva défini, à condition qu’elles s’en rapprochent assez.
Créer un sitemap dédié à ses images
Afin de favoriser la bonne indexation de vos images par Google et donc de valoriser votre contenu multimédia auprès des algorithmes, il est conseillé de créer un sitemap.xml dédié exclusivement aux images.
Pour rappel, un sitemap est un fichier en .xml qui répertorie les pages d’un site et leurs liens hypertextes.Les bots en prennent connaissance pour crawler d’autant plus efficacement sur les pages utiles, en évitant les zones sans intérêt pour votre SEO. Ainsi, pour apparaître haut dans Google Images, générez un sitemap dédié grâce à un outil tel que XML Sitemaps ou Sitemap Writer.
Sachez cependant que dans SEOKEY, elles sont nativement intégrées dans les sitemaps classiques, ce qui aide automatiquement les moteurs de recherche à les trouver facilement.
Utiliser un CDN dédié
Les CDN, ou réseaux de diffusion de contenu, sont des serveurs disséminés dans le monde qui permettent de réduire les temps de chargement. Si vous y stockez vos images, elles bénéficieront de la puissance d’un serveur géographiquement proche de l’utilisateur, indépendamment de celui qui héberge votre domaine.
Nota Bene : vous pouvez choisir vous-même votre CDN ou utiliser un de ceux que propose votre hébergeur.
Employer la technique du Lazy Loading
Le Lazy Loading (ou chargement paresseux) est une technique de passe-passe qui consiste à éviter de saturer votre serveur en ne chargeant les images situées sous la ligne de flottaison qu’au moment où l’utilisateur fait défiler la page.
Pour essayer le lazy loading, vous n’avez qu’à installer un plugin tel que a3 Lazy Load, Smush ou LazyLoad Free Plugin.
Bonus : nettoyer régulièrement la bibliothèque multimédia du site
Enfin, une bonne pratique consiste simplement à vous débarrasser des images inutiles de votre médiathèque, soit parce qu’elles sont en double, soit parce qu’elles ont servi pour une page désormais supprimée.
Libérer de l’espace rendra certaines tâches plus faciles, comme la création et la restauration de sauvegardes du site.
En résumé, les visuels sur WordPress, c’est…
… le meilleur moyen de passer à la vitesse supérieure pour rendre vos contenus attractifs, aussi bien pour les critères de qualité des moteurs de recherche que pour l’expérience de vos visiteurs.
Si les sites d’e-commerce ont généralement bien saisi l’enjeu de conversion derrière une image claire des produits mis en vente, beaucoup de blogs, en revanche, font l’impasse sur cet aspect du contenu.
Prenez donc l’habitude d’exploiter la puissance des visuels sur toutes vos publications, mais n’oubliez pas de les optimiser pour ne pas vous retrouver avec un site impraticable !
Ces conseils vous ont été donnés par des consultants spécialisés dans le SEO sur mesure chez l’agence Uplix.
